Depuis 1991, Hélène Mongin se consacre à une recherche plastique sur les journaux quotidiens français et étrangers, l’amenant aujourd’hui à aborder le journal sous trois formes distinctes: la page ; le livre ; la tenture. « J’interfère l’écriture, le texte, le message, la lisibilité, la composition et la cohérence des pages du journal et de « l’objet journal » (en tant qu’assemblage de feuilles imprimées et non-reliées entres elles), en y superposant une écriture plastique personnelle, par su1
Depuis 1991, Hélène Mongin se consacre à une recherche plastique sur les journaux quotidiens français et étrangers, l’amenant aujourd’hui à aborder le journal sous trois formes distinctes: la page ; le livre ; la tenture.
« J’interfère l’écriture, le texte, le message, la lisibilité, la composition et la cohérence des pages du journal et de « l’objet journal » (en tant qu’assemblage de feuilles imprimées et non-reliées entres elles), en y superposant une écriture plastique personnelle, par superpositions graphiques et chromatiques, en conjuguant différentes techniques: Photographie, dessin, monotype, encre, plume, gouache, acrylique, huile, découpage, assemblage... Je dissèque le journal que je recompose sous forme de tentures ou de petits livres… à l’image de la transformation d’une information depuis sa source jusqu’à sa retranscription dans les médias."
C’est une réflexion sur l’empreinte du temps et de l’histoire sur notre mémoire et nos souvenirs ; l’empreinte du temps sur la matière même du journal systématiquement archivé pour son contenu en tant que "témoin " de " l’histoire au quotidien" sous différents points de vue... ; sur le devenir " formel " et matériel du journal.
C’est un questionnement sur l’objectivité et la subjectivité du journaliste et du lecteur face à un même événement.
Le journal crée un effet de miroir sur chacun de nous, il renvoie le "collectif" à "l’individu" et "l’individu" au "collectif". »